Lettres de Pierre de Hangest, bailli de Rouen, portant que, comme il y avait litige entre l'abbé et le convent de Saint-Pierre de Selincourt, d'une part, et Mahieu de Trie, chevalier, sire de Fontenoy et de Pleeville, sur une prise que ledit chevalier avait faite à Saint-Léger-le-Povre, jouxte Senarpont, ledit chevalier disant que ledit lieu fait partie de son fief de Pleeville et de la baillie de Caux jusqu'au dernier ruissel, appelé l'issue des minettes, et les religieux disant qu'il était des fiefs de Ponthieu et de la baillie d'Amiens jusqu'à l'eau du côté d'Houdenc, il se rendit sur les lieux (conformément à la commission du roi, qu'il ne vidime pas), le jour des Brandons et le lundi suivant, en présence dudit chevalier, de l'abbé et du procureur de Sélincourt, de Me Guillaume du Bois, alors bailli de Caux, et d'Enguerran dit Becquet, adonc prévôt de Vimeu à ce établi par le bailli d'Amiens et de grand foison de bonnes gens des villes des deux baillies, - et ledit chevalier renonça à ses prétentions, et, après avoir entendu les raisons, le commissaire du roi prononça que le lieu contésté était de la baillie d'Amiens. Original scellé sur double queue (sceau manque). Analyse du XVIIIe siècle, - 27 H 20 (indique trois copies).