Lettres du vicomte de Caen, portant que Lorens de Cahaignes et Thomasse, sa femme, de la paroisse Saint-Gilles de Caen, ont reconnu être tenus de payer leur vie durant, et le survivant, à l'abbesse et convent de Sainte-Trinité, 9 l.t., moitié à la Nativité Saint-Jehan Baptiste et l'autre "a la feire du pré", pour la ferme du pré appelé "wlgaument" le petit pré, assis entre le masnage et le jardin dudit Lorenz et le pré "as heirs Monseigneur Crestien le Chambellent" et de l'autre côté "entre le fossé ou aboutent les gardins des mesons de la Basse Rue", d'une part, et"le clos qui fu Jehan de la Barre, d'autre" ; et que lesdites dames les avaient ressaisis pour 40 s. de rente de 2 pièces de pré à Calis vers les Roches, l'une entre le pré des Dames et le pré Juliote Guy, l'autre entre le pré Guillaume de Fontenay et le pré Rob. de la Cambe, et 10 s. sur le jardin des hoirs Guillaume de Coleville à Caliz, entre jardin des hoirs Hue Lengleis et la Venelle par où l'on va de la Broque de Caliz vers les prés ; et les Dames leur ont payé 30 l.t. pour rappel d'un marché à Salan sur la déguerpie Acart Torel de la vente Mahieu Guiffart. Original parchemin, sceau (disparu) sur double queue. Au verso : Ceste letre fut leue a Saint Gire, le diemenche devant la Notre-Dame.