A.D. Aisne H 144
6 février 1295 Le dimanche apres la Purification de Notre-Dame
Lettres de Gautier Bardin, bailli de Vermandois notifiant que l'abbé et le couvent de Saint-Vincent de Laon, d'une part, et les maire et jurés de Laon, d'autre part, ayant été ajournés par le Parlement de Paris au dimanche après les octaves de Noël pour faire une montre sur le procès relatif à l'empechement que les maire et jurés faisaient à la seigneurie de l'abbaye, la montre fut renvoyée au dimanche suivant puis au jeudi d'après, et que Jehan du Ploia, son clerc, lui a rapporté la montre que le procureur des religieux fit à celui des maire et jurés : le tréfons est ainsi limité : - deux bornes en dehors d'un cellier dessous la maison Rose, aux champs devant la maison du prêtre de Saint-Etienne, une autre devant l'hôtel qui fut au seigneur Foyebert ; une autre dans un courtil près de la port seigneur Foybert, par où l'on va à Semilly ; une autre dans une vigne de Saint-Martin près de la ruelle par où l'on va de Laon au bois de la Fougère ; une autre dans les pâturages au-dessus des Moncelles, au lieu dit Beauregart,... une grande borne sur le chemin de Semilly à Chivi... une autre par-devers Ardon ; la limite suit alors la rivière, jusqu'à Ardon, qu'elle traverse jusqu'à une maison en dehors d'Ardon, laquelle maison est appelée pressoir de l'hostellerie, de là à la fontaine de Boussons, de là à la Maison Rose. Le procureur excepte ensuite divers bois et vignes, situés entre ces limites. Il montre ensuite les bornes de la seigneurie de Loeuilly. Copie collationnée du 13 mai 1619 et du 11 août 1687.