Instrument en forme de procès verbal de la réunion tenue à Lyon en l'église de FF.PP. dans laquelle, en présence du Dauphin de Viennois et de plusieurs nobles, d'un certain nombre de citoyens lyonnais, Humbert de Vaux, docteur ès lois, fit un dicours pour célébrer les mérites de la paix, (Augustin, Civ. Dei, XIV), à l'intention des conseillers lyonnais présents. Puis, proposa que le Dauphin de Vrennois et ses fils, comme l'archevêque soient dans les bonnes grâces du roi, Il déclara que le Dauphin serait désormais l'ami des Lyonnais, que l'intérdit "positum per quemdam extraneum", Guillaume Ruffat. Jadis vicaire et official du défunt archevêque Bérand, serait levé et que les Lyonnais seraient en paix avec l'archevêque. Ceci étant fait sans l'intention de léser ou d'opprimer le moins du monde le roi de France. Ce thème fut développé de nouveau par Mathieu de la Mare, panetier du roi, qui conclut en disant, que les lyonnais ne feraient jamais rien contre le roi. On lut alors la lettre circulaire de l'archeveque Louis datée du 30 décembre ordonnant à tous les chapelains de la ville et de la banlieue de lever l'interdit. Or. signé des notaires. Le discours de Mathieu de la Mure est publié par P. Bonnassieux, La réunion de Lyon à la France, Lyon, 1874, in.8, p. 80, n. I p. 81, liste des Lyonnais assistant à la réunion.