Procès-verbal notarié, relatant l'exécution des lettres royales de commission (8 avril 1314), présentées à. Bernard Gervasii, Juge-mage de Périgueux, et à Mathieu de Curtibus Jumellis, juge ordinaire de Cahors, juges royaux, par Etienne de Perraris, châtelain royal de Montauban, et Mathieu de Verduno, bourgeois de la ville, tous deux entrepreneurs désignés par le roi pour construire un pont sur le Tarn, lettres ordonnant de contraindre la ville de Montauban à payer la contribution annuelle, nécessaire pour mener à bien l'achèvement de l'oeuvre dans un délai déterminé. Tenant compte de la pauvreté des habitants, des Charges qui pèsent sur eux et des taxes déjà établie à cet effet, principalement sur les terres situées au-delà de la rivière, qui seront particulièrement favorisées par l'existence d'un pont, lesdits commissaires envisagent que vingt années seront suffisantés avec le maintien des taxes antérieures et la prorogation par le roi jusqu'à la fin de cette période, des concessions de barage et péage octroyés, et ils fixent à 200 livres le montant de la contribution payable en petits tournois et monnaie locale, chaque année à la Saint-Jean-Baptiste, au receveur choisi par les entrepreneurs royaux, spécifiant que cette contribution sera abolie si le travail est terminé à l'avance, mais qu'elle ne pourra être renouvelée en cas de retard, sauf volonté expresse des habitants. D'une copie en parchemin, trouvée aux archives de l'évêchée de Montauban.