Procès-verbal de l'appel porté par Amauri, fils du vicomte Aymeri de Narbonne et son représentant, contre la montre des sergents, destinés au service du Roi, faite par les consuls de Narbonne, en présence de Pierre Effredi, chevalier, châtelain de Montréal, lieutenant d'Adam de Mérolles, chevalier du Roi, lui-même lieutenant, du sénéchal de Carcassonne: le vicomte de Narbonne, soutenant qu'il possède les droits d'ost et de chevauchée, déclare être seul en possession de faire des montres. f°81v° : présentation des sergents du bourg par Guilhem de Lauracho et Guilhem Peyrussier, consuls du bourg - de ceux de la Cité par Bernard Roger, régent du consulat de la Cité par autorité royale. f°82 : protestation de Renaud de Mussy (damoiseau) régent dudit consulat(?), que dans la présentation dudit Roger le droit du Roi est sauvegardé. f°83 et v° : Pierre Effredi, ayant pris conseil de Rainaud de Noisy, viguier de Béziers, de Fresco [Ricomanni], docteur en lois, avocat des causes royales dans la sénéchaussée de Carcassonne et de Bézier et de Bérenger de Saint-Christophe, juge royal de Minervois, répond qu'il y aurait préjudice pour le royaume à différer la montre. Tiré "d'une copie en parchemin, trouvée aux Archives de l'Hôtel de Ville de Narbonne" - copie signée Capot et Doat, le 9 janvier 1669. Indiqué: Histoire générale du Languedoc, t.IX, p. 194, Anal. J. Régné, Amaury II... p.89 (date de 1295)