Cédule, présentée par frère Raymond Seguin, syndic du monastère de Vlllelongue, au lieutenant du sénéchal de Carcassonne, dans laquelle, après s'être plaint de ce que Bernard de Saint-Martin et Raymond Fort ont obtenu du Roi des lettres, où il n'est fait mention ni d'un arrêt du Parlement de Toulouse, d'après lequel le fief de Montconil a été vendu audit monastère comme au plus offrant, ni d'un compromis entre celui-ci et les deux personnages susdits, aux termes duquel le fief restait au monastère, -ledit syndic demande que lui soit remise copie des lettres, présentées par la partie adverse, que la lettre du Roi ne soit pas appliquée, que le lieutenant du sénéchal connaisse de cette affaire, et qu'il n'agisse pas en l'absence du syndic ou de l'abbé. Dans un procès-verbal au 31 décembre 1291, copié et collationné par Doat, d'après un acte des Archives du monastère de Vlllelongue, le 6 juillet 1668. Ed. Mahul, Cartulaire de Carcassonne, t.I, p.212-216.