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Bibliographie du glossaire du latin philosophique : aide

Cette liste d'éditions et études utilisées dans le glossaire n'est pas exhaustive.

Elle a été établie par deux opérations successives :

  • le dépouillement du fichier des « Auteurs extraits », alimenté par les auteurs des fiches du Glossaire.
  • L’enrichissement de ces données par la constitution d’une liste d’auteurs et sources supplémentaires retrouvés sous deux entrées particulièrement riches :
    • habitus (boîte 99), ce qui a augmenté la bibliographie de plus de 7,5%
    • ratio (les 3 boîtes 195-197), ce qui a encore accru ce nouveau total de 10,5%, soit en moyenne, cette fois, de 3,5% par boîte.

Traitement des références bibliographiques des éditions :

  • Reprise des références de l’édition unique ou des éditions successives utilisées concurremment par les collaborateurs du Glossaire pour l’analyse des termes d’un même texte.
    • les références abrégées dans les fiches ont été vérifiées et complétées
    • en l’absence de référence, la source utilisée est conjecturée entre crochets. Ainsi :
      • [T. Domenichelli, La Summa de anima di Giovanni della Rochelle, Prato, Giachetti, 1882].
    • Quelques références abrégées sont restées impénétrables :
      • par exemple, pour des extraits d’Ange Chiavasso et de Sylvestre de Prierio, « H. pr. », suivi d’une indication de feuillet.
  • Enrichissement de l’information par le signalement d’éditions plus récentes ignorées du Glossaire qui font aujourd’hui autorité :
    • l'astérisque * signale une édition ignorée du glossaire
    • l’astérisque entre parenthèses (*) signale la réédition, la révision ou le complément d’une édition citée par le Glossaire.
  • Datation : par souci d’homogénéité la datation par siècle a été privilégiée ; dans le cas d’auteurs traduits en latin, c’et la date de cette traduction qui est mentionnée.

Traitement des références bibliographiques des études :

Une partie des occurrences relevées provient d'études comportant des citations de textes latins ou des enquêtes lexicales. La même méthode a été appliquée :

  • Reprise des références enregistrées dans le fichier des auteurs extraits
  • Enrichissement de l'information à partir d'études supplémentaires qui paraissaient, au vu de nos sondages dans les deux entrées habitus et ratio, avoir été systématiquement utilisées à propos d’un grand nombre d’auteurs ou de termes :
    • par exemple A. M. Landgraf, Dogmengeschichte der Frühscholastik ou O. Lottin, Psychologie et morale aux XIIe et XIIIe siècles.
  • En revanche, ont été laissés de côté :
    • des références isolées aux auteurs médiévaux absents du fichier bibliographique des « Auteurs extraits » et exceptionnellement rencontrés dans les entrées habitus et ratio :
      • par exemple Adabold d’Utrecht (XIe s.), cité d’après un article de R. B. C. Huyghens en 1954.
    • les articles utilisés ponctuellement à propos d’un seul auteur ou d’un seul mot :
      • ainsi, pour habitus chez saint Thomas, des études de Garrigou-Lagrange, Thibon, Jolivet, Noble, Festugière, du Bulletin thomiste, de Durantel, Lubac, Maritain, Gardeil (deux articles), Gagnebet, De Wulf, Rabeau, Raymond, Marin-Sola, Froget, Cazes, Hedde, Hugon, Pègues, Traget, Chenu, d’autres encore.

Les ouvrages cités (éditions ou études) n'ont pas été dans tous les cas entièrement parcourus et mis en fiches. Le travail s’apparente davantage à un butinage éclairé. Mené souvent avec discernement par des connaisseurs très avertis de l’histoire doctrinale du moyen âge et orienté vers la recherche des contextes les plus explicites et des acceptions les plus variées, il donne au Glossaire la capacité de rendre des services que ne remplissent pas les relevés automatiques exhaustifs qui, pour les termes d’usage courant, noient le chercheur sous les références redondantes ou insignifiantes.

L’histoire chaotique de l’élaboration du Glossaire1 et les inévitables variations dans les méthodes de travail des multiples collaborateurs de l’entreprise ont eu cependant, elles aussi, une incidence sur le choix des termes et le relevé des occurrences. Une recherche menée sur novus, novitas et termes connexes en 20082 avait laissé conclure que les auteurs scolastiques majeurs, Albert le Grand, Thomas d’Aquin, en étaient absents ou peu s’en faut ; le dépouillement des données sur habitus les montre au contraire largement présents.

1. Reconstituée par J. Hamesse, « Le Glossaire du latin philosophique médiéval de la [S]orbonne : histoire, but et utilisation », in O. Weijers, I. Costa, A. Oliva (éd.), Les innovations du vocabulaire latin à la fin du moyen âge : autour du Glossaire du latin philosophique. Actes de la journée d’études du 15 mai 2008, Turnhout, Brepols, 2010 (« Studia artistarum », 24), p. 9-20.

2. Publiée dans le même volume, p. 109-134.